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11.12.2008

Intervention de Gabriel Lucas

Voici le texte de l'intervention de Gabriel Lucas, lors des Rencontres-cénacle-laboratoire des 4 et 5 septembre 2007 au Nombril du monde, à Pougne-Hérisson. Gabriel Lucas est directeur du Nombril du Monde, à Pougne-Hérisson (Deux-Sèvres).

Les Arts du chemin, effectivement, hier, ont été largement interrogés. On a commencé d’entrée à nous mettre en garde contre les dangers d’une classification, et ils ont été, je pense, largement questionnés. En tout cas, je crois que ce qui émerge, c’est la diversité, et cela rend visible des expériences très éparses. Nous avons mis en exergue plein de paradoxes, mais aussi fait émerger plein de choses très diverses. […]
Qu’est-ce qui nous rassemble nous trois, et vous et nous ? Qu’est-ce qui fait sens ? Qu’est-ce qui fait que tous les trois nous avons eu envie de cheminer un peu ensemble et qu’est-ce qui nous intéresse, à priori, de poursuivre et d’interroger ? »
Ce qui ressort d’hier c’est cette notion de relation au territoire, à l’environnement : le territoire physique, l’espace, la nature ; le territoire paysager ; le territoire biologique, scientifique ; le territoire sublimé et imaginaire ; le territoire humain. On a entendu et vu apparaître hier cette notion d’écosystème. Dans les expériences rassemblées ici et dans les échanges, on voit apparaître ces notions de pratiques culturelles, de création artistique sur un territoire, rassemblant différents acteurs, les populations, des élus locaux, en lien direct et en rapport avec ce territoire. Et cette notion d’écosystème, où tout prend un sens, va spécialement bien aux Arts du chemin. En fait j’ai l’impression que les Arts du chemin s’intéressent à un écosystème, à une expérience de territoire, mais qui va finalement sublimer ce territoire. Nos expériences à tous trois, sur nos différents territoires sont très différentes, mais il y a à chaque fois, une volonté d’écrire, de décrire et de sublimer le territoire. […]
Ce qui me paraît intéressant, c’est qu’on puisse poursuivre avec ceux qui en ont envie, qu’on puisse créer des agrégations, qu’on puisse continuer à échanger et à avancer sur ces sujets et à créer du « faire ensemble ». Par la suite, des choses interindividuelles naîtront, ne naîtront pas, naîtront entre certains…

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